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La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 06/07/2019
Il n'y aura de bon gouvernement que lorsque les philosophes deviendront rois ou lorsque les rois deviendront philosophes.
Ci sarà un buon governo solo quando i filosofi diventeranno re o i re diventeranno filosofi.
Europe du Sud-Est vidéos Grèce citations La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 11/03/2019
Je ne connais pas la clef du succès, mais celle de l'échec est celle qui consiste à essayer de plaire à tout le monde.
Non so quale sia la chiave del successo, ma la chiave del fallimento è sicuramente cercare di piacere a tutti.
Neiges et glaciers États-Unis-Canada vidéos et photos États-Unis citations La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 11/09/2017
Ne pas réagir à l'ego des autres est l'une des façons les plus efficaces non seulement de dépasser l'égo chez vous, mais également de participer à la dissolution de l'égo collectif.
Una delle vie più efficaci per andare al di là del vostro ego, ma anche per dissolvere l'ego collettivo umano, è proprio il non reagire all'ego degli altri.
Neiges et glaciers La Solitude et la Société L'Orgueil et l'Humilité
Par chercheursdeverites Le 14/03/2016
La solitude, ce n'est pas vivre seul, c'est être incapable de tenir compagnie à quelqu'un ou à quelque chose qui est au fond de nous, la solitude, ce n'est pas l'arbre isolé au milieu de la plaine, c'est la distance entre la sève profonde et l'écorce, entre la feuille et la racine.
La solitudine non è vivere da soli, la solitudine è il non essere capaci di fare compagnia a qualcuno o a qualcosa che sta dentro di noi. La solitudine non è un albero in mezzo ad una pianura, è la distanza tra la linfa profonda e la corteccia, tra la foglia e la radice.
Pin à cônes épineux : plus de 4 840 ans, Montagnes Blanches - Californie
Par chercheursdeverites Le 13/02/2016
L'arbre est deux fois plus utile que les fruits.
L'albero è due volte più utile dei frutti.
Par chercheursdeverites Le 13/02/2016
Quand le peuple est plus éclairé que le trône, il est bien près d'une révolution.
Quando il popolo diventa più illuminato rispetto al trono, esso è ben vicino ad una rivoluzione.
France paysages et villes Espagne musique La Solitude et la Société La Colère et la Patience
Par chercheursdeverites Le 12/02/2016
La force du clan c'est le loup, la force du loup c'est le clan.
La forza del lupo è il branco, e la forza del branco è il lupo.
Déserts Afrique vidéos et photos Royaume-Uni - Irlande citations La Force et la Faiblesse
Par chercheursdeverites Le 11/02/2016
Pour un bol d'eau, rends un repas abondant ; pour un salut aimable, prosterne-toi à terre avec zèle ; pour un simple sou rembourse en or ; si on te sauve la vie, n'épargne pas la tienne. Ainsi révère paroles et actions du sage ; pour chaque petit service donne une compensation dix fois supérieure : celui qui est vraiment noble traite tout le monde également et rend avec joie le bien pour le mal.
Per una ciotola d'acqua offri un buon pasto ; ad un gentile benvenuto inchinati con ardore ; per una semplice monetina restituisci oro ; se la vita vuoi salva, non salvaguardarti. Così osserva le parole e le azioni del saggio ; ogni minimo favore ricompensa dieci volte : i veri nobili sanno che tutti gli uomini sono uguali, e lietamente ricambiano col bene il male ricevuto.
Romantisme et post-romantisme en musique (début du XIXe s.au début du XXe s.) La Solitude et la Société Le Bien et le Mal La Sagesse et la Folie
Par chercheursdeverites Le 11/02/2016
La pierre s'érode, l'homme ne change pas.
La pietra si corrode, l'uomo non cambia.
Proche et Moyen-Orient Proche et Moyen-Orient musique Musique antique et traditionnelle La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 10/02/2016
En tout lieu, en vérité, les êtres bons et intègres sortent du lot. Ils ne perdent pas leur temps à bavarder dans l’espoir de s’attirer des faveurs. Quand ils sont touchés par le bonheur ou par le chagrin, les sages ne montrent aucun signe de joie ni de tristesse.
Gli uomini buoni, in verità, camminano attenti in ogni situazione ; gli uomini buoni non esprimono un desiderio di soddisfacimento sensuale ; toccati dalla felicità o dal dolore, la gente saggia non si mostra mai né esultante né depressa.
Neiges et glaciers Textes sacrés Le bonheur et la souffrance La parole et le silence
Par chercheursdeverites Le 10/02/2016
Combien de gens sont comme les chiens qui sont en quête d'un maître !
Quante persone sono come i cani, che vanno in cerca di un padrone !
La Grande Barrière de Corail - Australie
Mers et océans Océanie Russie citations La solitude et la société
Par chercheursdeverites Le 09/02/2016
Où il n'y a point de maître, tout le monde est maître ; où tout le monde est maître, tout le monde est esclave.
Dove non c'è nessun padrone, ognuno è padrone ; dove ognuno è padrone, ognuno è schiavo.
Ciels et nuages France citations (A-J) La liberté et le destin
Par chercheursdeverites Le 09/02/2016
L'homme de valeur exige tout de lui-même. L'homme médiocre attend tout des autres.
L'uomo valente esige tutto da se stesso ; l'uomo mediocre aspetta tutto dagli altri.
Oasis Yueyaquan (du Croissant de Lune), Désert de Gobi - Chine
Déserts Orient-Extrême-Orient vidéos et photos Orient citations La Force et la Faiblesse La solitude et la société
Par chercheursdeverites Le 09/02/2016
Ne recherchez pas la faveur de la multitude : on l'obtient rarement par des moyens licites et honnêtes. Cherchez plutôt l'approbation d'une minorité ; mais ne comptez pas les voix, pesez-les.
Non cercare il favore della moltitudine : raramente esso si ottiene con mezzi leciti e onesti. Cerca piuttosto l'approvazione dei pochi ; ma non contare le voci, soppesale.
Plage sur l'île de Sylt - Allemagne
Mers et océans Europe du Nord-Ouest vidéos et photos Allemagne - Autriche citations L'estime et le mépris La solitude et la société
Par chercheursdeverites Le 08/02/2016
On distingue l’homme exceptionnel de l’homme ordinaire, car si le premier est très exigeant envers lui-même, le second ne s’impose rien.
L'uomo eccezionale si distingue dall'uomo ordinario : se il primo è molto esigente nei propri confronti il secondo non s'impone mai niente.
Mers et océans Espagne-Portugal citations La Force et la Faiblesse
Par chercheursdeverites Le 07/02/2016
Femmes-mères, c'est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde !
Donne-madri, siete voi che tenete fra le vostre mani la salvezza del mondo !
Europe Centrale et Orientale vidéos La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 01/02/2016
Le bonheur et la paix du coeur naissent de la conscience de faire ce que nous retenons juste et de notre devoir, non de faire ce que les autres disent ou font.
La felicità e la pace del cuore nascono dalla coscienza di fare ciò che riteniamo giusto e doveroso, non dal fare ciò che gli altri dicono e fanno.
Ciels et Nuages Orient citations Le Bonheur et la Souffrance La Justice et l'Injustice La Solitude et la Société
"Désir et travail, fondements d'une nouvelle église ?
Par chercheursdeverites Le 11/01/2016
Désir et travail, fondements d'une nouvelle église ?
Si nous vivions encore en des temps très anciens, cette phrase pourrait être comprise de la façon suivante :
"Déception et souffrance, fondements d'une nouvelle assemblée du peuple ?"
Désir
Le sens que nous attribuons aujourd'hui au mot "désir" est synonyme de "souhait", "volonté d'obtenir". Mais il n'en a pas toujours été ainsi.
En réalité, le mot "désir" est issu du verbe latin "desiderare", dérivé lui-même de "sidus", "sideris" (constellation, astre, étoile).
Au sens littéral, "desiderare" signifie "cesser de contempler l'étoile, l'astre".
Rappelons qu'en français, le verbe "sidérer" qui signifie "être ébahi, stupéfait" vient du latin "siderari" : subir l’influence néfaste des astres.
"Desiderium" et "desiderata" signifiaient à la fois "désir" et "regret", car "desiderare", c'était regretter, déplorer la perte de quelque chose ou de quelqu'un, éprouver de la nostalgie pour un astre disparu.
"Desiderare", qui était propre au vocabulaire des augures de l'Antiquité, signifiait "regretter l’absence de l’astre, du signe favorable à la destinée", par opposition au verbe "considerare", considérer, contempler sa présence et par extension, l'examiner attentivement.
De même chez les marins d'antan, "desiderare", c'était constater l’absence d’un astre, ce qui associait ce verbe à sentiment de déception.
Travail
Le mot "travail" provient du latin "tripalium". Le tripalium était un instrument d’immobilisation à trois pieux utilisé par les Romains et destiné à torturer les esclaves rebelles.
C'était également un instrument servant à ferrer de force les chevaux rétifs.
Au XIIe siècle, le mot travail avait pour signification "tourment, souffrance", le métier en tant que tel étant plutôt désigné par "labeur", du latin "labor" (peine, effort), donnant également "labour" au sens spécifique de travail dans les champs puis, plus tard, de sillonner la terre.
Ainsi,durant des siècles, "travail" a été l'incontournable synonyme de "souffrance".
De nos jours, nous lui préférons souvent le terme plus sophistiqué "d'activité professionnelle" ou celui plus approprié de "métier" . Métier : de l’ancien français "mestier", issu du latin "ministerium", service, qui donna également au Xe siècle "ministère", c'est-à-dire "service, office".
Notons qu'à la fin du XIIe siècle, une "femme de mestier" désignait une prostituée.
En revanche, "travail" a conservé son sens originel en matière d'accouchement ou de mise bas chez les animaux ; on parle alors de "phases de travail".
Église
Le mot "église" provient du grec ancien "ekklesia" signifiant "assemblée du peuple", lui-même issu du verbe "ekkaleô", "convoquer, appeler au-dehors".
À l'avènement de l'ère chrétienne, il a été assimilé
au culte, à ses officiants et aux édifices religieux permettant aux croyants de se réunir.
L'alliance des mots désir, déception et regret serait-elle donc inéluctablement scellée ?
Celle du travail et de la souffrance est-elle indissoluble pour jamais ?
La grande assemblée du peuple de la terre sera-t-elle l'église de demain, et ne pourrait-elle se constituer que sur la base du regret et de la souffrance ?
Autant de questions qui, depuis des lustres, agitent les méninges de nombreux penseurs.
Par chercheursdeverites Le 29/10/2015
La nature crée des différences ; la société en fait des inégalités.
La natura crea le differenze, la società le ha trasformate in disuguaglianze.
Afrique citations Afrique vidéos et photos La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 17/10/2015
Ne faites pas aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent. Il se peut que leurs goûts soient différents des vôtres.
Non fare agli altri ciò che vorresti che loro facessero a te. Possono avere gusti diversi dai tuoi.
Par chercheursdeverites Le 24/08/2015
Dans un monde où tout le monde triche, c'est l'homme vrai qui fait figure de charlatan.
In un mondo dove ognuno bara è l'uomo onesto che fa la figura del ciarlatano.
Mers et Océans Animaux La Justice et l'Injustice La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 25/04/2015
Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.
Prima del nostro arrivo niente mancava al mondo ; dopo la nostra partenza, niente gli mancherà.
Mers et Océans Amérique latine vidéos et photos Proche et Moyen-Orient citations La Vie et la Mort
Par chercheursdeverites Le 15/03/2015
Les fonctionnaires sont un petit peu comme les livres d'une bibliothèque. Ce sont les plus hauts placés qui servent le moins.
I funzionari sono come i libri di una biblioteca: quelli piazzati piu' in alto sono quelli che servono di meno.États-Unis musique La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 03/03/2015
Je ne me préoccupe pas de l'opinion des autres quant à ce que je fais, mais de ce que moi j'en pense.
Non mi preoccupo dell'opinione degli altri rispetto a quello che faccio, ma di quel che penso io.
Par chercheursdeverites Le 02/03/2015
Le paysan meurt de faim et son maître de gourmandise.
Il contadino muore di fame e il suo padrone muore dalla golosità.Europe Centrale et Orientale vidéos Proverbes La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 02/03/2015
L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer.
L'esperienza e la storia ci insegnano che popoli e governi non hanno mai imparato nulla dalla storia, né mai agito in base a principi da essa dedotti.
Civilisations Le Passé et l'Avenir La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 14/02/2015
La bonne éducation consiste non pas à ne pas renverser la sauce sur la nappe, mais à ne pas le faire remarquer quand cela arrive à un autre.
La buona educazione non sta nel non versare la salsa sulla tovaglia, ma nel non mostrare di accorgersi se un altro lo fa.
Par chercheursdeverites Le 05/02/2015
Le manque de bon sens est ce que l'on appelle "stupidité", et pour un tel manque rien n'existe qui puisse aider.
La mancanza di capacità di giudizio è ciò che viene chiamato stupidità, e per una tale mancanza non vi è niente che possa aiutare.
Neiges et glaciers Autriche musique Classicisme en musique L'intelligence et la sottise
Par chercheursdeverites Le 27/10/2014
L'opinion publique est un faible tyran comparée à notre propre opinion. Ce qu'un homme pense de lui-même, voilà qui règle, ou plutôt indique, son destin.
L'opinione pubblica è un tiranno assai debole paragonata alla nostra opinione personale. Ciò che determina il fato di un uomo è l'opinione che egli ha di sé stesso.
Ciels et nuages L'Apparence et l'Illusion La Liberté et le Destin
Par chercheursdeverites Le 19/10/2014
Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même.
Se incontri un uomo di valore, cerca di rassomigliargli. Se incontri un uomo mediocre, cerca i suoi difetti in te stesso.
Paysages Orient et Extrême-Orient vidéos et photos Orient citations Orient-Extrême-Orient musique La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 25/09/2014
Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme.
Il grand'uomo è come l'aquila ; più si eleva, meno è visibile, e della sua grandezza è punito con la solitudine dello spirito.
Par chercheursdeverites Le 24/09/2014
Trop de confiance est d'ordinaire source de grands maux.
La troppa fiducia suol essere fonte di grandi mali.
Neiges et glaciers Orient et Extrême-Orient vidéos et photos Italie citations La solitude et la société La foi et la religion
Par chercheursdeverites Le 18/09/2014
Par chercheursdeverites Le 11/09/2014
Par chercheursdeverites Le 09/09/2014
Ne prends point part aux bruits que sème le vulgaire, de crainte de passer pour en être l'auteur. On ne risque rien à se taire, et souvent pour parler on cause son malheur.
Fuggi le chiacchere, per non essere reputato un loro fomentatore : a nessuno nuoce aver taciuto, nuoce aver parlato.
Désert du Thar, Rajasthan - Inde
Déserts Orient-Extrême-Orient vidéos et photos Italie citations La Parole et le Silence La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 08/09/2014
Le pessimiste se plaint du vent ; l'optimiste attend et le réaliste ajuste la voile.
Il pessimista si lamenta al vento, l'ottimista aspetta che il vento cambi e il realista aggiusta le vele.
Vignoble près d'Epernay, Champagne - France
Paysages France vidéos et photos France citations (A-J) La facilité et la difficulté La force et la faiblesse
Par chercheursdeverites Le 08/09/2014
Le plus intelligent cède. Sur cette triste vérité se fonde la domination de la bêtise sur le monde.
Il più intelligente cede. Su questa triste verità si basa il dominio mondiale della stupidità.
Lac Obersee, Parc National de Berchtesgaden - Allemagne
Neiges et glaciers Europe du Nord-Ouest vidéos et photos Allemagne - Autriche citations L'Intelligence et la Sottise La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 07/08/2014
Si, sur ton chemin, tu ne rencontres pas de compagnon qui te soit égal ou supérieur, alors continue ta route seul et résolu. Ne t’encombre pas de la compagnie des inconscients.
Se sul tuo cammino non incontri un compagno che sia migliore di te, o tuo uguale, prosegui il tuo cammino, deciso - da solo, piuttosto che in compagnia degli inconsapevoli.
Univers L'Amour et l'Amitié La Solitude et la Société La Vie et la Mort
Par chercheursdeverites Le 15/07/2014
Même dans la solitude, ne dis ni ne fais rien de blâmable. Apprends à te respecter beaucoup plus devant ta propre conscience que devant autrui.
Non dire e non fare nulla di male, anche se tu sei solo ; ma apprendi a vergognarti molto più dinanzi a te stesso che dinanzi agli altri.
Europe du Sud-Est vidéos Grèce citations La Solitude et la Société L'Estime et le Mépris
Par chercheursdeverites Le 13/07/2014
Peu d'hommes s'aperçoivent de ce qu'est la solitude, et combien elle s'étend ; car une foule n'est pas une compagnie, et des figures ne sont qu'une galerie de portraits, et la conversation, une cymbale résonnante, là où il n'y a point d'amour.
Gli uomini capiscono poco cosa sia la solitudine, e quanto danno essa possa procurare. Poiché è vero che una folla non è compagnia, e le facce sono soltanto una galleria di quadri, e il parlare nient’altro che un cembalo tintinnante, dove non c’è sentimento.
Par chercheursdeverites Le 28/06/2014
Aimez tout le monde. Faites confiance à quelques uns. Ne faites de mal à personne.
Ama tutti, credi a pochi e non far del male a nessuno.
Par chercheursdeverites Le 02/11/2013
La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains.
La settimana del lavoratore : sette giorni, la settimana del fannullone ; sette domani.
France paysages et villes Proverbes La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 23/10/2013
Quand le soleil de la culture est bas, les nains ont l'aspect de géants.
Quando il sole della cultura è basso, i nani hanno l'aspetto di giganti.
Europe de l'Ouest vidéos Allemagne - Autriche citations Le Savoir et l'Ignorance
Par chercheursdeverites Le 21/06/2013
Méfie-toi de la majorité. Si beaucoup de gens suivent quelque chose, ce pourrait être une preuve suffisante que c'est une chose erronée. La vérité parvient aux individus, pas aux masses.
Guardati dalla maggioranza. Se tante persone seguono qualcosa, potrebbe essere una prova sufficiente che è una cosa sbagliata. La verità accade agli individui, non alle masse.
Paysages Orient et Extrême-Orient vidéos et photos Orient citations La Solitude et la Société La vérité et le mensonge
Par chercheursdeverites Le 10/03/2013
La grande erreur de notre temps, cela a été de pencher, je dis même de courber l'esprit des hommes vers la recherche du bien matériel.
Il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand.
C'est là, et seulement là que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même et par conséquent avec la société.
Il grande errore del nostro tempo, è stato di indirizzare, dico anche di più, di piegare lo spirito degli uomini verso la ricerca del benessere materiale. bisogna risollevare lo spirito dell'uomo verso la coscienza, verso il bello, il giusto e il vero, verso il disinteresse e verso ciò che è grande. È in questo modo, e solo in questo, che troverete la pace dell'uomo con sé stesso e di conseguenza la pace con la società.
Le vieux sage et les deux voyageurs
Par chercheursdeverites Le 05/03/2013
Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville.
Un voyageur s’approcha de lui et lui dit :
- Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens dans cette ville ?"
Le vieil homme lui répondit par une question :
"Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?"
- Egoïstes et méchants, c’est la raison pour laquelle j’étais bien content de partir", dit le jeune homme.
Le vieillard répondit :
"Tu trouveras les mêmes gens ici."
Un peu plus tard, un autre voyageur lui posa la même question :
- Je viens d’arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme répondit encore une fois par la même question :
"Dis-moi mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?"
- Ils étaient aimables et accueillants. J’avais de bons amis et j’ai eu du mal à les quitter, répondit le jeune voyageur.
"Tu trouveras ici les mêmes", répondit le vieil homme.
Un homme assis tout près de là et qui avait tout entendu s’approcha du vieux sage et, sur un ton désapprobateur lui demanda :
- Comment peux-tu donner deux réponses différentes à la même question ?
Le vieil homme répondit :
"Chacun porte en lui sa vision du monde. Celui qui n'a rien trouvé de bon dans son passé ne trouvera rien de bon ici non plus. Celui qui avait des amis loyaux dans l'autre ville trouvera des amis loyaux et fidèles ici ; car chaque être humain a tendance à voir dans les autres ce qu'il est en son propre coeur."
Conte soufi
Par chercheursdeverites Le 09/12/2012
Le vulgaire imbécile est toujours avide de grands événements, quels qu'ils puissent être, sans prévoir s'ils lui seront utiles ou préjudiciables : il n'est ému que par sa propre curiosité.
Lo stupido volgare è sempre avido di grandi eventi, quali che possano essere, senza prevedere se saranno utili o dannosi per lui : è solamente commosso per la propria curiosità.
Par chercheursdeverites Le 01/11/2012
Si aider les autres vous paraît trop difficile, essayez au moins de ne pas leur nuire.
Se aiutare gli altri vi sembra troppo difficile provate almeno a non nuocere loro.
Paysages Orient et Extrême-Orient vidéos et photos Orient citations Le Bien et le Mal
Par chercheursdeverites Le 20/07/2012
Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l'homme. Une femme intelligente y renonce.
Una donna che si crede intelligente reclama gli stessi diritti dell'uomo. Una donna intelligente ci rinuncia.
France musique France paysages et villes La Solitude et la Société L'Intelligence et la Sottise
Par chercheursdeverites Le 12/07/2012
Plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui.
Chi garba a tutti garba a chiunque.
France paysages et villes États-Unis musique Le Désir et l'Esprit La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 04/07/2012
Par chercheursdeverites Le 16/06/2012
Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que d'être bien adapté à une société malade.
Non è un segno di buona salute mentale essere bene adattati a una società malata.
Neiges et glaciers Orient et Extrême-Orient vidéos et photos Orient citations La solitude et la société
Par chercheursdeverites Le 30/05/2012
Pour être heureux il faudrait vivre. Mais vivre est la chose la plus rare au monde. La majeure partie des gens existe, rien de plus.
Per essere felici bisognerebbe vivere. Ma vivere è la cosa più rara al mondo. La maggior parte della gente esiste e nulla più.
Europe de l'Ouest vidéos Musique antique et traditionnelle La Vie et la Mort La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 12/05/2012
Il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Ognuno va verso il bene comune, credendo di andare verso i propri interessi particolari.
France paysages et villes L'Être et l'Avoir La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 12/05/2012
Je crois que la meilleure définition de l'homme serait : créature à deux pieds et ingrate.
Credo che la miglior definizione per l'uomo sia : essere a due gambe e ingrato.Europe Centrale et Orientale vidéos
Par chercheursdeverites Le 04/05/2012
La démocratie c'est le gouvernement des gens incultes, alors que l'aristocratie c'est le gouvernement des gens mal élevés.
Democrazia significa governo degli incolti, mentre aristocrazia significa governo dei maleducati.Royaume-Uni peinture Royaume-Uni musique
Par chercheursdeverites Le 29/04/2012
Où l'on brûle des livres on finit tôt ou tard par brûler des hommes.
Là dove si bruciano i libri si finisce per bruciare anche gli uomini.
Allemagne - Autriche citations États-Unis musique Musique de film La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 27/04/2012
Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors, c’est là le début de la tyrannie.
Quando i padri si abituano a lasciar fare ai figli, quando i maestri hanno paura dei loro discepoli e li lusingano, quando i giovani disprezzano le leggi perchè non riconoscono più l’autorità delle persone allora è l’inizio della tirannide.
Par chercheursdeverites Le 27/04/2012
La solitude est le fond ultime de la condition humaine. L'homme est l'unique être qui se sente seul et qui cherche l'autre.
La solitudine è il fondo ultimo della condizione umana. L'uomo è l'unico essere a sentirsi solo e a cercare l'altro
Mers et océans Amérique latine vidéos et photos Amérique Latine citations La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 27/04/2012
C'est dans les villes les plus peuplées que l'on peut trouver la plus grande solitude.
Le città più popolate possono essere fonti della più grande solitudine.Civilisations
Par chercheursdeverites Le 17/04/2012
La solitude est la patrie des forts.
La solitudine è la patria dei forti.
Déserts Afrique vidéos et photos Canada-Québec citations La Solitude et la Société La Force et la Faiblesse
Par chercheursdeverites Le 14/04/2012
Par chercheursdeverites Le 11/04/2012
Ce monde-ci n'est qu'une loterie de biens, de rangs, de dignités, de droits brigués sans titre, et répandus sans choix.
Questo mondo non è altro che una lotteria di beni, di gradi, di onori, di diritti, bramati senza merito e distribuiti senza scelta.
France paysages et villes La Solitude et la Société La Justice et l'Injustice
Par chercheursdeverites Le 06/04/2012
Il y a deux sortes d'hommes : ceux qui font l'histoire et ceux qui la subissent.
Ci sono due tipi di uomini: quelli che fanno la storia e quelli che la sopportano.
Par chercheursdeverites Le 04/04/2012
Avoir des esclaves n'est rien ; ce qui est intolérable, c'est d'avoir des esclaves en les appelant citoyens.
Avere schiavi non è niente ; è davvero intollerabile avere schiavi dandoli nome di cittadini.
France paysages et villes La Liberté et le Destin La Solitude et la Société France citations (A-J)
Par chercheursdeverites Le 24/03/2012
Les postes éminents rendent les grands hommes encore plus grands, et les petits hommes encore plus petits.
Le posizioni eminenti rendono i grandi uomini ancora più grandi, e i piccoli uomini ancora più piccoli.
France (L-Z) France paysages et villes La Solitude et la Société
Par chercheursdeverites Le 17/03/2012
Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.
Una civilizzazione che si dimostra incapace di risolvere i problemi che crea il suo stesso funzionamento è una civilizzazione decadente.
Étienne de la Boëtie - Discours de la servitude volontaire (extraits)
Par chercheursdeverites Le 10/03/2012
Pour le moment, je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire.
Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée, non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul ! Non d’un Hercule ou d’un Samson, mais d’un hommelet souvent le plus lâche, le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore à satisfaire la moindre femmelette ! Nommerons-nous cela lâcheté ? Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ? Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison : c’est faute de coeur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, dira-t-on encore qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, ou qu’ils ne le veulent pas, et que ce n’est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ?
Enfin, si l’on voit non pas cent, non pas mille hommes, mais cent pays, mille villes, un million d’hommes ne pas assaillir celui qui les traite tous comme autant de serfs et d’esclaves, comment qualifierons-nous cela ? Est-ce lâcheté ? Mais tous les vices ont des bornes qu’ils ne peuvent pas dépasser. Deux hommes, et même dix, peuvent bien en craindre un ; mais que mille, un million, mille villes ne se défendent pas contre un seul homme, cela n’est pas couardise : elle ne va pas jusque-là, de même que la vaillance n’exige pas qu’un seul homme escalade une forteresse, attaque une armée, conquière un royaume. Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer ?…
Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu’il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu’ils en seraient quittes en cessant de servir. C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche…
Certes, comme le feu d’une petite étincelle grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume et finit par s’éteindre de lui-même quand on cesse de l’alimenter, de même, plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus on leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine, devient sèche et morte.
Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.
À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu’on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n’y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l’injustice. La liberté est donc naturelle ; c’est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre.
Les bêtes, si les hommes veulent bien les entendre, leur crient : « Vive la liberté ! » Plusieurs d’entre elles meurent aussitôt prises. Tel le poisson qui perd la vie sitôt tiré de l’eau, elles se laissent mourir pour ne point survivre à leur liberté naturelle. D’autres bêtes, des plus grandes aux plus petites, lorsqu’on les prend, résistent si fort des ongles, des cornes, du bec et du pied qu’elles démontrent assez quel prix elles accordent à ce qu’elles perdent.
Ainsi donc, puisque tout être pourvu de sentiment sent le malheur de la sujétion et court après la liberté ; puisque les bêtes, même faites au service de l’homme, ne peuvent s’y soumettre qu’après avoir protesté d’un désir contraire, quelle malchance a pu dénaturer l’homme – seul vraiment né pour vivre libre – au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?
Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race.
Quant à celui qui tient son pouvoir du peuple, il semble qu’il devrait être plus supportable ; il le serait, je crois, si dès qu’il se voit élevé au-dessus de tous les autres, flatté par je ne sais quoi qu’on appelle grandeur, il décidait de n’en plus bouger.
Ceux qui sont élus par le peuple le traitent comme un taureau à dompter, les conquérants comme leur proie, les successeurs comme un troupeau d’esclaves qui leur appartient par nature.
Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude.
Mais l’habitude, qui exerce en toutes choses un si grand pouvoir sur nous, a surtout celui de nous apprendre à servir et, comme on le raconte de Mithridate, qui finit par s’habituer au poison, celui de nous apprendre à avaler le venin de la servitude sans le trouver amer.
Je ne vois personne aujourd’hui qui, entendant parler de Néron, ne tremble au seul nom de ce vilain monstre, de cette sale peste du monde. Il faut pourtant dire qu’après la mort, aussi dégoûtante que sa vie, de ce bouteleu, de ce bourreau, de cette bête sauvage, ce fameux peuple romain en éprouva tant de déplaisir, se rappelant ses jeux et ses festins, qu’il fut sur le point d’en porter le deuil.
Je ne prétends certes pas que le pays et le sol n’y fassent rien, car partout et en tous lieux l’esclavage est amer aux hommes et la liberté leur est chère. Mais il me semble qu’on doit avoir pitié de ceux qui, en naissant, se trouvent déjà sous le joug, qu’on doit les excuser ou leur pardonner si, n’ayant pas même vu l’ombre de la liberté, et n’en ayant pas entendu parler, ils ne ressentent pas le malheur d’être esclaves.
Disons donc que, si toutes choses deviennent naturelles à l’homme lorsqu’il s’y habitue, seul reste dans sa nature celui qui ne désire que les choses simples et non altérées. Ainsi la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. Voilà ce qui arrive aux plus braves chevaux qui d’abord mordent leur frein, et après s’en jouent, qui, regimbant naguère sous la selle, se présentent maintenant d’eux-mêmes sous le harnais et, tout fiers, se rengorgent sous l’armure. Ils disent qu’ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu’ils sont tenus d’endurer le mal, s’en persuadent par des exemples et consolident eux-mêmes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent.
Il s’en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s’apprivoisent jamais à la sujétion et qui n’ont garde d’oublier leurs droits naturels, leurs origines, leur état premier, et s’empressent de les revendiquer en toute occasion. Ceux-là, ayant l’entendement net et l’esprit clairvoyant, ne se contentent pas, comme les ignorants, de voir ce qui est à leurs pieds sans regarder ni derrière ni devant. Ils se remémorent les choses passées pour juger le présent et prévoir l’avenir. Ce sont eux qui, ayant d’eux-mêmes la tête-bien faite, l’ont encore affinée par l’étude et le savoir.
Le grand Turc s’est bien aperçu que les livres et la pensée donnent plus que toute autre chose aux hommes le sentiment de leur dignité et la haine de la tyrannie. Le zèle et la passion de ceux qui sont restés, malgré les circonstances, les dévots de la liberté, restent communément sans effet, quel que soit leur nombre, parce qu’ils ne peuvent s’entendre. Les tyrans leur enlèvent toute liberté de faire, de parler et presque de penser, et ils demeurent isolés dans leurs rêves.
Mais ce qui est certain, c’est que le tyran ne croit jamais sa puissance assurée s’il n’est pas parvenu au point de n’avoir pour sujets que des hommes sans valeur.
Tel est le penchant naturel du peuple ignorant qui, d’ordinaire, est plus nombreux dans les villes : il est soupçonneux envers celui qui l’aime et confiant envers celui qui le trompe. Ne croyez pas qu’il y ait nul oiseau qui se prenne mieux à la pipée, ni aucun poisson qui, pour la friandise du ver, morde plus tôt à l’hameçon que tous ces peuples qui se laissent promptement allécher à la servitude, pour la moindre douceur qu’on leur fait goûter. C’est chose merveilleuse qu’ils se laissent aller si promptement, pour peu qu’on les chatouille. Le théâtre, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté ravie, les outils de la tyrannie. Ce moyen, cette pratique, ces allèchements étaient ceux qu’employaient les anciens tyrans pour endormir leurs sujets sous le joug. Ainsi les peuples abrutis, trouvant beaux tous ces passe-temps, amusés d’un vain plaisir qui les éblouissait, s’habituaient à servir aussi niaisement mais plus mal que les petits enfants n’apprennent à lire avec des images brillantes.
Dès qu’un roi s’est déclaré tyran, tout le mauvais, toute la lie du royaume, je ne dis pas un tas de petits friponneaux et de faquins qui ne peuvent faire ni mal ni bien dans un pays, mais ceux qui sont possédés d’une ambition ardente et d’une avidité notable se groupent autour de lui et le soutiennent pour avoir part au butin et pour être, sous le grand tyran, autant de petits tyranneaux.
Quand je pense à ces gens qui flattent le tyran pour exploiter sa tyrannie et la servitude du peuple, je suis presque aussi souvent ébahi de leur méchanceté qu’apitoyé de leur sottise.
Qu’on parcoure toutes les histoires anciennes et qu’on rappelle toutes celles dont nous nous souvenons, on verra combien nombreux sont ceux qui, arrivés par de mauvais moyens jusqu' à l’oreille des princes, soit en flattant leurs mauvais penchants, soit en abusant de leur naïveté, ont fini par être écrasés par ces mêmes princes, qui avaient mis autant de facilité à les élever que d’inconstance à les défendre. Parmi le grand nombre de ceux qui se sont trouvés auprès des mauvais rois, il en est peu ou presque pas qui n’aient éprouvé eux-mêmes la cruauté du tyran, qu’ils avaient auparavant attisée contre d’autres. Souvent enrichis à l’ombre de sa faveur des dépouilles d’autrui, ils l’ont à la fin enrichi eux-mêmes de leur propre dépouille.
Et même les gens de bien – il arrive parfois que le tyran les aime, si avancés qu’ils soient dans sa bonne grâce, si brillantes que soient en eux la vertu et l’intégrité ; ces gens de bien, dis-je, ne sauraient se maintenir auprès du tyran ; il faut qu’ils se ressentent aussi du mal commun et qu’ils éprouvent la tyrannie à leurs dépens.
En vérité, quelle amitié attendre de celui qui a le coeur assez dur pour haïr tout un royaume qui ne fait que lui obéir, et d’un être qui, ne sachant aimer, s’appauvrit lui-même et détruit son propre empire ?
Certainement le tyran n’aime jamais, et n’est jamais aimé. L’amitié est un nom sacré, une chose sainte. Elle n’existe qu’entre gens de bien. Elle naît d’une mutuelle estime et s’entretient moins par les bienfaits que par l’honnêteté. Ce qui rend un ami sûr de l’autre, c’est la connaissance de son intégrité. Il en a pour garants son bon naturel, sa fidélité, sa constance. Il ne peut y avoir d’amitié là où se trouvent la cruauté, la déloyauté, l’injustice. Entre méchants, lorsqu’ils s’assemblent, c’est un complot et non une société. Ils ne s’aiment pas mais se craignent. Ils ne sont pas amis, mais complices.
N’est-il pas déplorable que, malgré tant d’exemples éclatants, sachant le danger si présent, personne ne veuille tirer leçon des misères d’autrui et que tant de gens s’approchent encore si volontiers des tyrans ? Qu’il ne s’en trouve pas un pour avoir la prudence et le courage de leur dire, comme le renard de la fable au lion qui faisait le malade : « J’irais volontiers te rendre visite dans ta tanière ; mais je vois assez de traces de bêtes qui y entrent ; quant à celles qui en sortent, je n’en vois aucune. »
Ces misérables voient reluire les trésors du tyran ; ils admirent, tout ébahis, les éclats de sa magnificence ; alléchés par cette lueur, ils s’approchent sans s’apercevoir qu’ils se jettent dans une flamme qui ne peut manquer de les dévorer.
Se peut-il donc qu’il se trouve quelqu’un qui, face à un tel péril et avec si peu de garanties, veuille prendre une position si malheureuse et servir avec tant de souffrances un maître aussi dangereux ? Quelle peine, quel martyre, grand Dieu ! Être occupé nuit et jour à plaire à un homme, et se méfier de lui plus que de tout autre au monde. Avoir toujours l’ œil aux aguets, l’oreille aux écoutes, pour épier d’où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour tâter la mine de ses concurrents, pour deviner le traître. Sourire à chacun et se méfier de tous, n’avoir ni ennemi ouvert ni ami assuré, montrer toujours un visage riant quand le coeur est transi ; ne pas pouvoir être joyeux, ni oser être triste !
Ceux-là, les peuples, les nations, tous à l’envi jusqu’aux paysans, jusqu’aux laboureurs, connaissent leurs noms, décomptent leurs vices ; ils amassent sur eux mille outrages, mille insultes, mille jurons. Toutes les prières, toutes les malédictions sont contre eux. Tous les malheurs, toutes les pestes, toutes les famines leur sont comptées ; et si l’on fait parfois semblant de leur rendre hommage, dans le même temps on les maudit du fond du coeur et on les tient plus en horreur que des bêtes sauvages. Voilà la gloire, voilà l’honneur qu’ils recueillent de leurs services auprès des gens qui, s’ils pouvaient avoir chacun un morceau de leur corps, ne s’estimeraient pas encore satisfaits, ni même à demi consolés de leur souffrance. Même après leur mort, leurs survivants n’ont de cesse que le nom de ces mangepeuples ne soit noirci de l’encre de mille plumes, et leur réputation déchirée dans mille livres.
Pour moi, je pense – et ne crois pas me tromper, puisque rien n’est plus contraire à un Dieu bon et libéral que la tyrannie, qu’il réserve là-bas tout exprès, pour les tyrans et leurs complices, quelque peine particulière.
Étienne de la Boëtie, humaniste et poète français (1530-1663).
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Je ne sais ce que c'est que des principes, sinon des règles qu'on prescrit aux autres pour soi.
Non so che cosa sono i principi, se non regole che si prescrivono agli altri per se stesso.
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Il n'est de pire solitude que celle que l'on éprouve quand on est deux.
Non c'è peggior solitudine di quella che si prova quando si è in due.
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Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c'est les sots.
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Il y a trois sortes d'ingrats : ceux qui oublient le bienfait, ceux qui le font payer, et ceux qui s'en vengent.
Ci sono tre sorte di ingrati : quelli che si dimenticano il beneficio, quelli che lo fanno pagare e quelli che se ne vendicano.
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Etre différent n'est ni une bonne chose ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même.
Essere diverso non è una cosa ne buona ne cattiva. Significa semplicemente che devi essere abbastanza coraggioso per essere te stesso.
France musique France paysages et villes La Solitude et la Société Le Courage et la Peur Le Bien et le Mal