Il était une fois une ville constituée de deux rues parallèles. Un derviche passa de l'une à l'autre. Quand il entra dans la seconde,les passants remarquèrent que ses yeux ruisselaient de larmes.
"Quelqu'un est mort dans l'autre rue !" s'écria l'un deux.
Tous les enfants du quartier eurent bientôt repris le cri du passant, qui parvint ainsi aux oreilles des habitants de la première rue.
Or le derviche pleurait pour la seule raison qu'il avait épluché des oignons. Les adultes des deux rues étaient si affligés et pleins d'appréhension (car les uns et les autres avaient des parents de l'autre côté) qu'ils n'osaient pas approfondir la cause de ce tumulte.
Un sage tenta de les raisonner. Aux habitants de la première rue, il demanda pourquoi ils n'allaient pas questionner les habitants de l'autre rue sur ce qui s'était passé. Il demanda la même chose à ceux de la seconde. Mais tous étaient trop désorientés pour prendre la moindre décision. Certains dirent au sage :
"Nous croyons savoir que les gens d'à côté sont atteints de la peste."
La rumeur se répandit comme une traînée de poudre. Chacune des deux communautés fut bientôt persuadée que sa voisine était condamnée.
Quand le calme fut plus ou moins revenu, il apparut aux uns comme aux autres qu'il n'y avait d'autre issue que la fuite.
L'ordre fut donné d'évacuer la population.
Les siècles ont passé, dans la ville désertée il n'y a pas âme qui vive. Non loin se trouvent deux villages. Chacun conserve la mémoire de sa fondation : dans l'un comme dans l'autre, on vous racontera comment, en des temps anciens, la population d'une ville menacée par un terrible fléau vint s'établir là, au terme d'un exode qui la sauva de la destruction.
Idries Shah "Contes derviches" ; d'après "Les Secrets des Reclus" du Sheikh Qalandar Shah
La souffrance et la douleur sont toujours nécessaires à une conscience vaste et pour un coeur profond. Les hommes qui sont vraiment grands doivent ressentir en ce monde une grande tristesse. La sofferenza e il dolore sono sempre doverosi per una coscienza vasta e per un cuore profondo. Gli uomini davvero grandi devono provare a questo mondo una grande tristezza.
1.La Terre est notre Mère, protège-la. 2. Honore (respecte) tous ceux qui t'entourent 3. Ouvre ton coeur et ton esprit pour accueillir le Grand Esprit 4. Toute vie est sacrée, traite chaque être avec respect 5. Prends de la terre ce qui est nécessaire, rien de plus. 6. Fais ce qu'il est nécessaire de faire pour le bien de tous 7. Remercie régulièrement le Grand Esprit pour chaque nouvelle journée 8. Parle avec vérité mais seulement pour le bien d'autrui 9. Suis les rythmes de la nature, lève-toi et couche-toi avec le soleil 10. Profite de l'expérience de la vie sans regret.
1.La Terra è la nostra Madre, abbi cura di Lei. 2.Onora (rispetta) tutti i tuoi parenti. 3.Apri il tuo cuore ed il tuo Spirito al Grande Spirito. 4.Tutta la vita è sacra, tratta tutti gli esseri con rispetto. 5.Prendi dalla Terra solo ciò che è necessario e niente di più. 6.Fai ciò che bisogna fare per il bene di tutti. 7.Ringrazia costantemente il Grande Spirito per ogni giorno nuovo. 8.Devi dire sempre la verità, ma soltanto per il bene degli altri. 9.Segui i ritmi della natura, alzati e ritirati con il sole. 10.Gioisci nel viaggio della vita senza lasciare orme. Non si può imbrigliare il vento.
Il n'est pas juste celui qui juge faussement, l'homme sage doit rechercher et le vrai et le faux. Decidere in modo arbitrario non equivale a giustizia. Considerati i pro e i contro, il saggio decide caso per caso.
Je pense qu'il y a un seul état qui soit pire que la dureté du coeur, et c'est la mollesse du cerveau. Penso che ci sia solo una qualità peggiore della durezza di cuore, ed è la morbidezza della testa.
La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains. La settimana del lavoratore : sette giorni, la settimana del fannullone ; sette domani.