Articles de chercheursdeverites
Abraham Lincoln
Lorsque l'homme s'habitue à voir les autres porter les chaînes de l'esclavage, c'est qu'il accepte lui-même un jour de les porter.
Quando un uomo si abitua a vedere gli altri portare le catene della schiavitù, vuol dire che lui stesso ammetterà di indossarle un giorno.
États-Unis-Canada États-Unis musique La Liberté et le Destin
Michel de Montaigne
Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages que je sais bien ce que je fuis, et non pas ce que je cherche.
A chi mi domanda ragione dei miei viaggi, solitamente rispondo che so bene quel che fuggo, ma non quello che cerco.
"Prendre son pied"
Connaissiez-vous l'origine de l'expression "Prendre son pied" ?
L’expression aurait son origine dans l’argot des pirates et corsaires. Prendre son pied, c’est partager le butin mesuré à l’aide du pied, l’unité de mesure, d’où le sens de plaisir partagé.
Le pied est une unité de longueur qui existait depuis l'Antiquité, il est attesté depuis le début du IIIe millénaire av. J.-C.. Correspondant à la longueur d'un pied humain, c'est-à-dire un peu plus de trente centimètres. Le pied égyptien équivalait à 30.5112 cm
Sous l'Ancien Régime, on le nommait "pied de roi" et valait 12 pouces soit 32,5 cm.
Les pirates pratiquaient le banditisme. Lors du partage de la prise entre les membres de l'équipage, des piles d’or de la hauteur d'un pied étaient distribuées à chacun en fonction de la hiérarchie, "prendre son pied" signifiant alors "prendre sa part de butin".
Le mot "pirate" provient du terme grec "peiratês", lui-même dérivé du verbe "peiraô" signifiant "s'efforcer de, essayer de, tenter sa chance à l'aventure".
Le mot "corsaire" a été emprunté à l'italien "corsaro" lui même dérivé du latin "cursus", "course". Il est attesté du XVe siècle, mais le terme de "pirate" était encore utilisé comme synonyme à la fin du Moyen Âge, d'où la confusion entre les deux acceptions.
Un corsaire est un membre de l'équipage d'un navire civil armé, autorisé par une lettre de marque (également appelée" lettre de commission" ou "lettre de course") à attaquer en temps de guerre, tout navire battant pavillon d'États ennemis, et particulièrement son trafic marchand, laissant à la flotte de guerre le soin de s'attaquer aux objectifs militaires. Les corsaires ne doivent donc pas être confondus avec les pirates puisqu'ils exercent leur activité selon les lois de la guerre, uniquement en temps de guerre et avec l'autorisation de leur gouvernement. Ce sont des civils qui combattent d'une façon indépendante avec un statut équivalent aux militaires mais sans être soumis à l'autorité d'un état-major, tout en obéissant aux lois de la guerre.
Un "équipage de prise" était envoyé sur le navire saisi avec mission : le ramener à bon port pour le revendre avec sa cargaison, débarquer les prisonniers, entrer en contact avec l'armateur et lui proposer leur libération contre rançon ou par échange avec un nombre équivalent de prisonniers.
Ces missions étaient très réglementées :
Lorsque les corsaires rentraient au port avec les marchandises et richesses volées "légalement" sur les mers, le capitaine corsaire déposait à l'Amirauté son rapport de mer dont l'examen par les officiers d'administration déclenchait une procédure de plusieurs jours.
Personne n'avait le droit de descendre à terre avant que les officiers d'administration n'aient dressé le procès verbal d'inspection du navire, vérifié que les scellés apposés par l'écrivain de bord sur les coffres, malles et armoires de la prise soient intacts.
Ensuite ils apposaient leur sceau sur les écoutilles pour éviter que des parties du butin de prise ne soient débarquées à la nuit tombée.
Enfin, ils interrogeaient les prisonniers et les menaient vers les prisons de la ville.
Alors seulement, l'équipage pouvait quitter le navire et attendait le verdict du Tribunal des Prises, nécessaire avant la vente aux enchères du butin de prise.
Le produit de la vente aux enchères des prises était alors partagé entre les personnes ayant collaboré à la capture de l'ennemi dans l'ordre des priorités :
L'État (Roi, République, Empereur) prenait entre 10 et 20 pour cent (c'est lui qui fournissait la lettre de marque).
Les frais (on payait la nourriture, la poudre, les munitions, ainsi que les réparations faites durant le voyage).
Les veuves et les blessés (les veuves prenaient deux fois la part de leurs défunts maris, et les blessés avaient une indemnité, fixée au départ en fonction de la partie du corps manquante, en plus de leur part).
L'armateur (ou le groupement d'armateurs, lorsque les frais d'armement étaient importants) prenait ensuite 30 pour cent du reste.
Enfin, chaque homme avait sa part en fonction de sa place dans l'équipage (le mousse=demi-part, le capitaine=25 parts, le chirurgien=25 parts etc…)
À partir du XVIIIe siècle, l'État se contente de droits d'enregistrement réduits afin d'encourager la prise de risque des armateurs. Le partage des prises devient alors : 2/3 pour l'armateur, 1/3 pour l'équipage
C'est en 1793, durant la Terreur, que la Convention montagnarde vota l'abolition du pied en France.
Durant le dix-neuvième siècle, presque tous les pays européens abandonnèrent successivement leurs pieds respectifs au profit du système métrique décimal. Cette unité est néanmoins encore utilisée dans beaucoup de pays anglo-saxons et d'anciennes colonies de l'empire britannique.
Les corsaires les plus célèbres :
Jeanne de Belleville (1300-1350), dite "La Tigresse bretonne ou La Lionne de Clisson ou La Lionne sanglante".
Jean Fleury (ou Florin), mort en 1527, corsaire dieppois. Il est connu pour avoir volé en 1522, le somptueux trésor de Guatimozin, dernier empereur aztèque, que Cortès envoyait du Mexique entassé dans deux caravelles.
Guillaume Allène, La Rochelle (1563-1583) dit "le capitaine provençal"
Jean Bart (1650 - 1702) corsaire dunkerquois
René Duguay-Trouin (1673 -1736), corsaire malouin.
Robert Surcouf (1773 -1827), corsaire malouin.
José Marti
La meilleure façon de dire, c'est de faire.
Il modo migliore di dire è fare.
Henri-Frédéric Amiel
Être incompris même par ceux qu'on aime, c'est la coupe d'amertume et la croix de la vie ; c'est là ce qui met sur les lèvres des hommes supérieurs ce sourire douloureux et triste dont on s'étonne.
Essere incompreso da coloro stessi che amiamo, è il calice amaro, la croce della nostra vita. Perciò gli uomini superiori hanno sulle labbra quel sorriso doloroso e triste che tanto ci meraviglia.
Déserts Afrique vidéos et photos Suisse citations Le Bonheur et la Souffrance
Proverbe hindou
Il n'y a rien de noble à se sentir supérieur à une autre personne. La vraie noblesse consiste à être supérieur à celui que vous étiez.
Non c'è niente di nobile nel fare il superiore con un'altra persona ; la vera nobiltà sta nell'essere superiore a quel che si era prima.
Mers et Océans Europe du Sud-Est vidéos L'Orgueil et l'Humilité
Ovide
Tout délai nous est long qui retarde nos joies.
Ogni ritardo che posticipa le nostre gioie è lungo.
Paysages Italie vidéos et photos Italie citations Le Bonheur et la Souffrance La Colère et la Patience
Arthur Schopenhauer
Ce n’est pas ce que sont objectivement et en réalité les choses, c’est ce qu’elles sont, pour nous, dans notre perception, qui nous rend heureux ou malheureux.
A renderci felici o infelici non è ciò che le cose obiettivamente e realmente sono, ma ciò che sono per noi, nella nostra interpretazione.
Neiges et glaciers Animaux Le Bonheur et la Souffrance L'Apparence et l'Illusion
Henri - David Thoreau
L'opinion publique est un faible tyran comparée à notre propre opinion. Ce qu'un homme pense de lui-même, voilà qui règle, ou plutôt indique, son destin.
L'opinione pubblica è un tiranno assai debole paragonata alla nostra opinione personale. Ciò che determina il fato di un uomo è l'opinione che egli ha di sé stesso.
Ciels et nuages L'Apparence et l'Illusion La Liberté et le Destin
"Le jeu n'en vaut pas la chandelle"
Connaissiez-vous l'origine de l'expression : "Le jeu n'en vaut pas la chandelle" ?
Cette expression remonte au XVIe siècle.
Lorsque nous disons "le jeu n'en vaut pas la chandelle", il est rare de nos jours que cela ait un rapport direct avec un jeu quelconque. Cette expression signifie généralement que l'enjeu ou le résultat d'une situation, la qualité ou la valeur d'un objet ne seront pas à la hauteur des efforts ou des dépenses qu'ils engageront.
Les salles où l'on jouait à toutes sortes de jeux (cartes, dés etc...) particulièrement ceux donnant lieu à des enjeux, étaient éclairés à la chandelle. Celle-ci était considérée comme un objet de luxe.
Dans les endroits modestes, l'usage voulait qu'en partant, les participants laissent quelque argent sous le chandelier pour dédommager du coût de cet éclairage.
D'une part, lorsque leurs gains étaient faibles ou nuls, les joueurs en étaient pour leurs frais.
D'autre part, lorsque les organisateurs constataient que ce qui se trouvait sous le chandelier était inférieur aux avances pécuniaires qu'ils avaient engagées, ils concluaient que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Notons que jusqu'au XVIIIe siècle, les théâtres, suivant leur importance, étaient chaque soir éclairés par d'innombrables chandelles.
À l'époque, la dépense était exorbitante.
Si la représentation était de mauvaise qualité ou si le public avait été peu nombreux, les bénéfices rapportés étaient insuffisants et ne couvraient même pas le prix des chandelles.
Un peu d'histoire
Le mot "chandelle" est uniquement attribué aux luminaires faits de suif. La mèche était en étoupe (chanvre ou lin) ; ce n'est que beaucoup plus tard qu'elle fut en coton.
Durant des siècles, le jonc a été utilisé pour faire des chandelles. Fendu avec précaution pour ne pas en abimer la moelle, il était trempé dans de la graisse végétale ou du (suif graisse fondue de mouton ou de bœuf) qu'on laissait ensuite durcir. On le faisait brûler dans des brûle-joncs. Dans certaines régions, le suif était remplacé par de la résine.
En Occident, à partir du Moyen Âge la chandelle rivalise avec la lampe à huile.
La chandelle était plus pratique sans être excessivement chère (mais elle était taxée et l'huile restait plus économique). Moins de liquide qui se renverse, de flamme à ajuster, de réservoir à remplir. Mais le suif coule et graisse les doigts, la flamme demeure jaune. Contrairement à la bougie, plus chère, la chandelle brûlait en émettant une odeur forte et une fumée noire.
Le mot "bougie" n'est apparu dans la langue française qu'au XIVe siècle, et est exclusivement réservé à un luminaire fait de cire d'abeille. Il vient de l'arabe "Bugaya", nom d'une ville d'Algérie (actuellement Béjaia ou "Bougie" en français) où se faisait au Moyen-Âge le commerce de cire et de bougies. Connue en Europe pour la qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille auxquelles elle a donné son nom, elle fournissait une grande quantité de cire qui pouvait remplacer le suif des chandelles.
Mais cierges et bougies de cire étaient très onéreux ; seuls la noblesse et le clergé s'éclairaient avec des cierges en cire d'abeille, le peuple français s'éclairant au suif faute de moyens. À titre d'exemple, sous le règne de Louis XIV, le coût d'une bougie équivalait au salaire journalier d'un ouvrier spécialisé. Son utilisation était donc réservée aux plus hautes sphères de la société et notamment à la Royauté.
C'est au milieu du XIXe siècle que la mèche de coton tressé remplaça la mèche de chanvre ou de lin.
Proverbe persan
Au champ de l'univers, tu cueilleras ce que tu sèmes.
Nel campo dell'universo, coglierai quello che stai seminando.
Frédéric Jézégou
La connaissance, c'est savoir qu'une tomate est un fruit.
La sagesse c'est savoir qu'il ne faut pas la mettre dans une salade de fruits.
La conoscienza, è sapere che un pomodoro è un frutto.
La saggezza, è sapere che esso non si mischia nell'insalata di frutta.
Humour vidéos Le Savoir et l'Ignorance La Sagesse et la Folie
Victor Hugo
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches.
È dell'inferno dei poveri che è fatto il paradiso dei ricchi.
Pays-Bas- Belgique peinture Renaissance (XIVe s. au début XVIIe) Surréalisme (à partir de 1924) Italie musique Baroque musique (début XVIIe s.- milieu du XVIIIe s.) Le Bonheur et la Souffrance
Francis Bacon
L'homme qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures.
L'uomo che medita la vendetta mantiene fresche le sue ferite.
France paysages et villes France musique La Colère et la Patience
Gilbert Cesbron
Et si c'était cela, perdre sa vie : se poser les questions essentielles juste un peu trop tard ?
E sé perdere la sua vita fosse questo : farsi le domande essenziali appena un po' troppo tardi ?
Pablo Neruda
John Osborne
Même le plus mauvais livre a une bonne page : la dernière.
Anche il libro peggiore ha una pagina buona : l'ultima.
Déserts États-Unis-Canada vidéos et photos Royaume-Uni - Irlande citations La Vie et la Mort
Épictète
Si tu te laisses vaincre une fois, en te disant que tu vaincras demain, et que demain ce soit la même chose, sache que tu en arriveras à être si malade et si faible qu'à l'avenir tu ne t'apercevras même plus de tes fautes, mais que tu seras toujours prêt à trouver des excuses à tes actes.
Se ti lasci vincere una volta, dicendo che ti vincerai domani, mentre sai che il domani rinnoverai la sconfitta, sappi che arriverai ad essere così malato e debole, da non accorgerti più dei tuoi errori e da trovare sempre scuse per i tuoi atti.
La Fenêtre d'Azur, Gozo - Malte
Mers et océans Europe du Sud-Est vidéos et photos Grèce citations La Force et la Faiblesse Le passé et l'avenir
Michel de Montaigne
Qui craint de souffrir, souffre déjà de ce qu'il craint.
Chi teme di soffrire soffre già di ciò che teme.
Paysages États-Unis-Canada Le Courage et la Peur Le Bonheur et la Souffrance
Dalaï Lama
Souvenez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance.
Ricordate che non ottenere ciò che si vuole a volte è un meraviglioso colpo di fortuna.
Neiges et glaciers Europe de l'Ouest vidéos L'Être et l'Avoir L'Espoir et la Déception
Anton Tchékhov
Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l'ont pas cherchée.
La felicità è una ricompensa che giunge a chi non l'ha cercata.
Sénèque (Seneca)
Accueille sereinement l'inévitable.
Accogli serenamente l'inevitabile.
Proverbe portugais
Qui chante, son mal enchante. Qui pleure, son mal augmente.
Chi canta, il suo male incanta. Chi piange, il suo male aumenta.
Espagne-Portugal Portugal musique Le Bonheur et la Souffrance
Marek Halter
L'esclavage crée le désir de libération ; l'exil, lui, fait naitre le rêve de la délivrance.
La schiavitù crea un desiderio di liberazione ; l'esilio, esso, fa nascere il sogno della liberazione.
Confucius
Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même.
Se incontri un uomo di valore, cerca di rassomigliargli. Se incontri un uomo mediocre, cerca i suoi difetti in te stesso.
Paysages Orient et Extrême-Orient vidéos et photos Orient citations Orient-Extrême-Orient musique La Solitude et la Société
Proverbe italien
Pythagore (Pitagora)
N'entretiens pas l'espoir de ce qui ne peut être espéré.
Non abbandonarti alla speranza di ciò che non può essere sperato.
Charles-Louis de Montesquieu
Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice.
Non v'è tirannide più crudele di quella che si esercita all'ombra delle leggi e coi colori della giustizia.
France peinture Post-impressionnisme (1885 à 1915) La Justice et l'Injustice
Proverbe hindou
Celui qui a une maison n'en a qu'une, celui qui n'en a aucune en a mille.
Colui che possiede una casa ne possiede una sola, colui che non c'è l'ha ne possiede mille.